Je poste, aujourd'hui, les dernières nouvelles concernant la réforme de santé aux Etats-Unis :
Les républicains abrogent la réforme de la santé d'Obama
Le président républicain de la Chambre des représentantsJohn Boehner (au premier plan à gauche), avant le vote mercredi. Crédits photo : Brendan Hoffman/AFP
Les adversaires du président américain ont symboliquement honoré à la Chambre des représentants leur promesse d'abroger la réforme de la couverture maladie, une mesure qui a toutefois peu de chances d'être adoptée au Sénat.
La démarche ne devrait pas dépasser le stade du symbole mais c'est un symbole fort. Les républicains de la Chambre des représentants américaine ont abrogé mercredi la réforme de la couverture maladie mise en place par Barack Obama, honorant ainsi leur principale promesse faite lors de la campagne électorale de mi-mandat. La mesure devrait toutefois être bloquée au Sénat.
La réforme, fruit de longues négociations pour offrir une couverture maladie à au moins 32 millions d'Américains qui en sont dépourvus, avait été adoptée en mars 2010 par la majorité démocrate. Mercredi, après deux journées de débats, le "projet de loi d'abrogation de la loi sur la couverture maladie destructrice d'emplois" a été voté par 245 voix contre 189. Entre-temps la majorité a changé de camp, les républicains ayant conquis en novembre dernier la Chambre des représentants.
"Nous avons écouté les Américains", a déclaré le nouveau président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner. "Notre promesse était d'abroger la réforme de la santé. Pourquoi? Parce que cela va augmenter les dépenses, augmenter les impôts et détruire des emplois", a-t-il argumenté. Michele Bachmann, qui préside le groupe ultra-conservateur du "Tea Party" à la Chambre, a quant à elle contesté l'idée d'un vote uniquement symbolique: "Nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'abrogerons (sic) pas le président, et que nous mettrons en place un président qui abrogera cette loi".
Fin de la trêve politique
"Vous ne pouvez pas être sérieux", leur a rétorqué la représentante démocrate Jane Harman, citant le tennisman américain John McEnroe qui avait hurlé cette réplique en 1981 à un arbitre dont il contestait une décision. "Il ne s'agit que d'agitation partisane, à un moment où nous devrions travailler ensemble à créer des emplois et renforcer la classe moyenne", a estimé Harry Reid, le chef des démocrates au Sénat, où son camp conserve la majorité. Harry Reid a indiqué qu'il s'opposerait à l'examen du texte d'abrogation devant la chambre haute. Ultime recours si nécessaire, Barack Obama a d'ores et déjà prévenu qu'il utiliserait son droit de veto en cas d'abrogation par le Congrès. Ce nouveau débat sur la réforme de la santé - une des plus emblématiques d'Obama et la plus décriée par les républicains - marque la reprise de l'opposition frontale entre les deux camps. Une trêve avait été décrétée la semaine dernière suite à la fusillade meurtrière dans l'Arizona. Conséquence de la polémique qui s’en est suivie sur la violence du discours politique aux Etats-Unis, les observateurs ont pu remarquer cette semaine un peu plus de retenue dans les échanges entre les élus. Les allégations infondées relayées auparavant par les républicains, selon lesquelles la réforme instaurait par exemple des "commissions de la mort" pour déterminer quels patients pouvaient être sauvés ou non par la médecine, ont ainsi été soigneusement évitées.
La réforme de la santé inconstitutionnelle
AFP 31/01/2011 Mise à jour : 21:38
Un deuxième juge fédéral américain a déclaré aujourd'hui la réforme de la couverture maladie du président américain Barack Obama "non constitutionnelle", ouvrant la voie à une nouvelle bataille judiciaire. Dans sa décision, le juge Roger Vinson, de Floride (sud-est), donne raison aux 26 Etats qui contestaient en justice la constitutionnalité de la réforme, en particulier quand elle requiert que tout Américain soit pourvu d'une assurance maladie en 2014."Parce que (cette) obligation individuelle est non constitutionnelle et ne peut être séparée du reste, l'ensemble de la réforme doit être déclarée nulle", explique le juge dans sa décision. "Il s'agit d'une décision difficile à prendre et je suis conscient qu'elle aura des conséquences indéterminées", ajoute-t-il.
Un juge critique la réforme de la santé US
Avec Reuters
Un juge fédéral de Floride a estimé lundi que la réforme du système de santé devait être annulée, le Congrès ayant outrepassé ses prérogatives en adoptant la clause qui rend l'assurance-maladie obligatoire.Saisi d'une plainte des autorités locales de 26 Etats contre cette réforme phare de la présidence Obama, le juge n'a pas rendu d'ordonnance contre la réforme mais souligne que cette question de l'assurance-maladie obligatoire est "inextricablement liée" à la législation et que "l'ensemble de la réforme doit être déclarée nulle et non avenue".
Etats-Unis: attaques tous azimuts contre la réforme santé d'Obama
L'encre de la réforme adoptée en mars 2010 n'était pas encore sèche que les républicains juraient déjà qu'ils allaient l'abroger la jugeant trop coûteuse, trop contraignante. Avec cette promesse de campagne et en surfant sur une vague de mécontentement, ils ont remporté la majorité à la Chambre des représentants aux élections de novembre 2010.
Les adversaires républicains de Barack Obama menaient cette semaine une intense guérilla au Congrès et dans les tribunaux américains pour tenter d'en finir avec la réforme historique du président sur la couverture santé.
"Un vote sur l'abrogation de la réforme santé pourrait avoir lieu dès cette semaine" au Sénat, a écrit mardi John Cornyn, l'un des membres de la direction républicaine à la chambre haute, sur son compte de messagerie Twitter.
Depuis lundi, les 47 républicains du Sénat ont officiellement apporté leur soutien au projet de loi d'abrogation déposé au Sénat par le sénateur Jim DeMint, l'un des élus proches de la mouvance ultra-conservatrice du "Tea Party".
"L'importance d'un vote d'abrogation devient plus évidente chaque jour", a déclaré mardi devant ses collègues le chef de la minorité républicaine du Sénat Mitch McConnell, sans se prononcer encore sur une date précise. M. McConnell a également indiqué que les républicains allaient "tenir la promesse" qu'ils ont faite d'abroger la réforme.
Le Sénat prendrait ainsi le même chemin que la Chambre des représentants qui a voté le 19 janvier pour l'abrogation. Les républicains bien que minoritaires au Sénat, disposent de possibilités procédurales pour provoquer un vote.
Mais la chambre haute où les démocrates sont restés maîtres après les élections législatives de novembre, pourrait rejeter la proposition des républicains.
"Les procès et les efforts des élus pour abroger ce projet de loi ne sont rien de plus qu'une tentative d'augmenter les impôts sur les petites entreprises, ajouter 1.000 milliards de dollars au déficit, obliger les personnes âgées à payer davantage pour leur médicaments et laisser les compagnies d'assurance" décider des soins, a dénoncé mardi le chef de la majorité démocrate Harry Reid.
L'encre de la réforme adoptée en mars 2010 n'était pas encore sèche que les républicains juraient déjà qu'ils allaient l'abroger la jugeant trop coûteuse, trop contraignante. Avec cette promesse de campagne et en surfant sur une vague de mécontentement, ils ont remporté la majorité à la Chambre des représentants aux élections de novembre 2010.
Parallèlement aux efforts d'abrogation, des sénateurs républicains tentent de saper les bases de la réforme. Mardi, ils ont déposé un projet de loi pour permettre aux Etats de ne pas tenir compte de certaines parties de la réforme.
Sur le front judiciaire, un deuxième juge a déclaré lundi la réforme de la couverture maladie du président Barack Obama anticonstitutionnelle, une décision que l'administration américaine a décidé de contrer en appel mais qui ravive les ardeurs de l'opposition républicaine.
Dans sa décision, le juge Roger Vinson, de Floride (sud-est), donne raison aux 26 Etats, presque tous administrés par des républicains, qui contestaient en justice la constitutionnalité de la réforme.
La mesure la plus contestée par les détracteurs de la réforme requiert que tout Américain soit pourvu d'une assurance maladie en 2014, est au coeur des effort d'abrogation.
La bataille pourrait se terminer à la Cour suprême, de tendance plutôt conservatrice.
Le camp démocrate, qui a juré de défendre bec et ongle la réforme, s'organise pour contrer l'assaut des républicains. Mercredi, une audition devant la commission judiciaire du Sénat donnera aux sénateurs démocrates l'occasion de répondre publiquement sur la "constitutionnalité" de la réforme.
La réforme, fruit de longues négociations doit offrir une couverture maladie à au moins 32 millions d'Américains qui en sont dépourvus et couvrir environ 95% des moins de 65 ans.
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